3. Vérifier les conditions d’éligibilité

Avant de vous lancer, assurez-vous de remplir les conditions pour devenir micro-entrepreneur. Bien qu’en France, elles soient assez limitées, vous devez tout de même être majeur, résider en France ou dans un autre pays de l’Union européenne, et votre activité ne doit pas dépasser certains seuils de chiffre d’affaires annuel.

Vous pouvez donc très bien être un étudiant ayant un petit boulot pendant ses études, un salarié souhaitant exercer une activité complémentaire ou encore un chômeur ayant un projet entrepreneurial à concrétiser.

4. Effectuer les formalités d’immatriculation

Une fois que vous avez choisi votre activité et vérifié votre éligibilité, vous pouvez passer à l’immatriculation. Cette étape se fait via le Guichet unique, géré par l’INPI, depuis le 1er janvier 2023.

La création du statut est totalement gratuite. Vous devrez simplement fournir certaines informations personnelles et professionnelles, telles que votre identité, votre adresse, la nature de votre activité, etc.

Une fois le dossier complété, il faut compter une dizaine de jours pour obtenir son numéro SIREN. Ces numéros, qui marquent légalement le début de l’activité, doivent figurer sur l’intégralité des documents officiels de la micro-entreprise.

5. Déclarer son chiffre d’affaires

En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes soumis à un régime fiscal simplifié. Vous devez déclarer votre chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre, selon votre choix lors de l’immatriculation. Cette déclaration se fait également en ligne, sur le portail dédié, et vous devrez acquitter les cotisations sociales correspondantes (21,20% de votre chiffre d’affaires si vous êtes dans une catégorie Professions libérales ou Prestation de services commerciales).

A savoir : La première année, les entrepreneurs peuvent bénéficier de l’Acre (Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise). Dispositif visant à encourager les entrepreneurs à créer ou reprendre une entreprise, il permet une exonération partielle de cotisations sociales pendant 12 mois (11% de votre chiffre d’affaires au lieu de 21,20%).

6. Respecter les obligations comptables et fiscales

Même si les obligations comptables et fiscales sont allégées pour les micro-entrepreneurs, il est essentiel de les respecter scrupuleusement. Vous devez conserver une comptabilité simplifiée, en enregistrant vos recettes et vos dépenses, et être en mesure de fournir ces informations en cas de contrôle.

Veillez également à respecter le seuil de chiffre d’affaires que votre catégorie d’activité vous impose. En l’occurrence, les catégories Professions libérales ou Prestation de services commerciales ne vous permettent pas de dépasser 77 700 euros de chiffre d’affaires annuel, hors taxes.

7. Se former et s’informer

Enfin, n’hésitez pas à vous former et à vous informer sur les spécificités du statut d’auto-entrepreneur, qui peuvent évoluer au fil du temps. De nombreuses ressources sont disponibles en ligne, des guides pratiques aux forums d’entraide, pour vous accompagner dans le développement de votre activité.

Et si vous êtes étudiants ou jeunes diplômés, et que vous souhaitez être accompagnés pour vous lancer, StudyLance est là pour vous aider !